Le Président
de la République a demandé, dans un tweet posté le 27 novembre, «au
gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l'utilisation du
glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été
trouvées, et au plus tard dans trois ans». Le même jour, les Etats membres de l'Union
européenne se sont mis d'accord pour un renouvellement de l'autorisation de
l'herbicide pour cinq ans. La secrétaire d'Etat à la Transition écologique,
Brune Poirson, a également réagi sur twitter: «Nous travaillons de concert avec
tous les acteurs pour trouver des alternatives crédibles.»
La FNSEA a qualifié
«d'incompréhensible» la position d'Emmanuel Macron sur le glyphosate, dans un
communiqué le 28 novembre. Les agriculteurs, dit la FNSEA, reçoivent cette
position comme un «reniement», alors que l'élection d'Emmanuel Macron s'est
«largement faite sur l'adhésion au projet européen».
La Confédération Paysanne, quant à elle, demande 'le retrait le plus rapidement possible du glyphosate, assorti
des mesures économiques et commerciales qui permettront aux paysans de
travailler et d'avoir un revenu sans ce symbole de l'agro-industrie qui les
empoisonne'.
Pour accéder à
notre profil
Pour accéder à
notre profil