C’est à Arras que la vingtaine de délégués de l’ouest s’est rendue pour la 75ème Assemblée générale de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait.
C’est à Arras, dans le département du Pas-de-Calais, que la vingtaine de délégués de l’ouest s’est rendue pour la 75ème Assemblée générale de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait. Le thème de l’AG la FNPL : « le lait a de l’avenir, nous le produisons ».
La première journée est surtout marquée par des échanges sur les dossiers d’actualités et sur la vie du réseau. C’est l’occasion pour chacune des régions de rappeler ses positions et de faire des propositions.
L’Ouest a souhaité mettre l’accent sur le plan de filière et la segmentation. Depuis maintenant plus d’un an, la FNPL et les sections régionales travaillent sur le plan de filière. Ce plan est articulé autour d’un socle qui prend la forme de « France, terre de lait » et d’une montée en gamme.
L’Ouest s’inscrit totalement dans cette stratégie car nous refusons d’être considérés comme de simples fournisseurs de minerai. Il est temps de sortir du temps du lait apte à toutes transformations qui ne va pas chercher de valeur.
Pour l’Ouest le socle, c’est la CBPE qui intègre le bien-être animal. Sur ce point, la FNPL doit être ferme et mettre un arrêt à toutes les démarches qui conduiraient à classer des modes d’élevages.
Tout ce qui n’est pas le socle doit être considéré comme de la segmentation et doit donc ramener de la valeur aux éleveurs. Pour l’Ouest, le dossier pâturage doit être piloté par les éleveurs, certifié et ramener de la valeur.
L’ouest a mis en avant également la problématique de l’apport total au niveau des Organisations de Producteurs. C’est un véritable frein à la liberté d’entreprendre. Cette disposition ne permet pas de se sécuriser par la diversification des débouchés et pose problème aux éleveurs avec deux collecteurs. Il nous semble important de permettre de diminuer la dépendance économique d’un producteur face à son acheteur.
Encore une fois, la réglementation française est plus restrictive que la réglementation UE, dans la mesure où la notion « d’apport total » n’est pas le même que celle d’être membre que d’une seule OP par catégorie de produits comme indiqué dans le règlement de l’OCM unique.
Cette demande a été reprise dans le discours de Thierry Roquefeuil à l’adresse du Ministre de l’Agriculture.
Les débats se sont poursuivis l’après-midi et le lendemain autour des tables rondes sur l’accès pour les éleveurs au modèle social français et sur les attentes sociétales, deux jours riches en échanges pour l’avenir de la filière laitière.
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