Arrêté étiage : consultation du public

Je suis producteur de … à … .

L’irrigation me permet de sécuriser la production de fourrage pour mes animaux / d’accéder à des contrats de productions de semences / de diversifier mes productions avec des légumes ou plantes médicinales… 



J’optimise la gestion de l’eau sur mon exploitation en

-    Utilisant des outils d’aide à la décision, 

-    Participant à la collective de l’eau à l’échelle du bassin,

-    Investissant dans le goutte-à-goutte, 

-    Travaillant sur des pratiques agronomiques permettant de préserver la réserve utile du sol,

-    Investissant dans des réserves à remplissage hivernal pour ne pas 

-    Etc.



•    Pour les grandes cultures 

Je suis favorable au maintien des horaires actuels de restriction. Mes poses d’enrouleur, contraintes par le parcellaire et le matériel disponible, sont organisées pour correspondre à des interdictions de prélèvement de 10h à 20h. Je rappelle que ces restrictions représentent un effort pour les irrigants, qui doivent allonger l’espacement entre les tours d’eau. 



•    Pour les cultures maraichères de plein champ (soumises à restrictions)

Pour certaines de mes productions (préciser : salades, carottes…), dans des terres à faible réserve utile en période sèche, un arrêt de l’irrigation prolongé revient à condamner les récoltes de l’année. Economiquement, ce n’est pas supportable pour mon exploitation. Je suis donc favorable à conserver les horaires de restrictions actuels, qui permettent en période d’alerte de poursuivre des apports de petites quantités d’eau chaque jour. Ajouter une nuit d’interdiction d’irrigation, comme cela a été envisagé lors de la concertation, pourrait entraîner une perte totale des cultures.



•    Pour les cultures irriguées au goutte-à-goutte ou par micro-aspersion

Mes vergers sont irrigués au goutte-à-goutte. Ces apports en faible débit et le pilotage automatisé de l’irrigation permettent une bonne répartition de l’eau, et donc une économie d’eau de l’ordre de 40 à 50%. Pour assurer un apport suffisant, les tours d’eau doivent être réguliers et durent plusieurs heures pour apporter entre 3 et 4 mm/ha/jour. Je demande donc le maintien de la dérogation prévue pour les techniques économes. Des restrictions horaires ne permettraient pas de couvrir les besoins des arbres, et mettraient à mal non seulement la production de l’année, mais aussi la santé des vergers à plus long terme.