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Cartel des jambons : fragilisée, la Cooperl envisage de fermer des usines

Damien Boussiron (FDSEA49)
Le 21/10/2020 à 14:59 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
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Cartel des jambons : fragilisée, la Cooperl envisage de fermer des usines
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Réaction du directeur général

«Je ne fais pas de chantage, nous jouons notre survie», tonne Emmanuel Commault, directeur général de la Cooperl lors d’un point presse du 20 octobre. La coopérative bretonne assure que si la sanction de 35,5 millions d’euros prononcée par l’Autorité de la concurrence dans le cadre du cartel des jambons devait être mise à exécution (ce qu’elle attend pour la fin du mois), elle devra faire face à une restructuration. La coopérative assure en effet que, en plus de devoir payer l’amende, elle devra trouver rapidement 100 millions d’euros du fait de la perte de confiance de la part des assurances crédit qui ne lui permettrait plus, en partie, de se financer grâce au crédit fournisseur. «Certains sites sont sur la sellette. (…) Le plan est presque prêt», explique le directeur général de la Cooperl. Sont particulièrement visées les 12 usines appartenant anciennement à Brocéliande et à la Financière Turenne Lafayette, dont la coopérative avait repris les actifs après la demande du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) en s’engageant à conserver l’activité et les emplois. «Si nous sommes condamnés sur la base d'un faux, nous nous estimons complètement libérés des engagements pris avec l'Etat», justifie le directeur général, arguant des surcapacités industrielles. La Cooperl continue de clamer son innocence en assurant que le carnet sur lequel se base l’Autorité pour son jugement est faux.

Une experte confirme les accusations de faux de la Cooperl

Nouveau rebondissement dans l’affaire du cartel des jambons. «Le 'carnet d'appels téléphoniques’ qui a servi à condamner Cooperl pour entente sur les prix a été ‘fabriqué de toutes pièces’, a conclu le 5 octobre Liliane Noël, experte en écritures et documents près de la Cour d'appel de Paris, que le groupe coopératif a missionné», rapporte le quotidien Les échos le 16 octobre. En effet, à la suite des sanctions prononcées par l’Autorité de la concurrence en juillet (93 M€ pour l’ensemble du cartel dont 35,5 M€ pour la Cooperl), la coopérative bretonne a fait appel de la décision et porté plainte pour faux et usage de faux. Visant tout particulièrement le carnet du directeur commercial du groupe Aoste (Campofrio), que ce dernier a remis à l’Autorité lors de sa demande de clémence, elle dénonce des «éléments aussi faux que calomnieux qui ont été créés de toutes pièces». Dans sa décision, l’Autorité affirmait pourtant qu’il n’y avait «pas lieu de remettre en cause l’authenticité matérielle du carnet». Et elle ajoutait que «les services d’instruction ont exploité des milliers de pièces: celles apportées par les demandeurs de clémence, ainsi que celles saisies lors des opérations de visite et saisie (notes manuscrites, courriels, relevés téléphoniques, documents de synthèse…)».

   

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