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Caprins : le syndicalisme alerte Terrena sur la filière chevreauxAurélien Teneze
Le 15/10/2021 à 09:40 I
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Les éleveurs caprins présentent le plan stratégique de relance à Terrena et travaille sur des solutions d’avenir. La filière chevreaux se trouve confrontée à une crise structurelle, mise en exergue lors du premier confinement en 2020 qui a provoqué un stockage important de viande de chevreaux. Une situation aujourd’hui assainie grâce à des aides publiques et à une mobilisation importante du syndicalisme et des interprofessions. Mais avec le début des mises bas d’automne, la tension monte à nouveau d’un cran. Les responsables caprins de la FNEC, FRSEA Nouvelle Aquitaine, FRSEA Pays de la Loire et Jeunes Agriculteurs ont rencontré Marc Réveillère, administrateur Terrena en charge notamment du dossier chevreaux et Christophe Maudet, responsable des activités petits ruminants chez Terrena ce mardi 12 octobre à Angers. « Nous sommes sortis de la crise conjoncturelle du chevreau par la mobilisation de tous. Nous comprenons les difficultés rencontrées par les engraisseurs et les entreprises sur les marchés, mais aujourd’hui certains voudraient faire financer le chevreau par la filière laitière, parce que la conjoncture est plutôt favorable. Il faut arrêter de penser que ce scénario est envisageable » réagit Franck Moreau, Secrétaire général de la FNEC, face aux pratiques qui se développent sur le terrain. « Aujourd’hui, lorsque que l’on achète un chevreau a un éleveur naisseur à 1€, c’est intenable, pas seulement pour des raisons économiques mais aussi parce que c’est irrespectueux pour le travail de l’éleveur. Comme tout animal, le chevreau a une valeur économique et il faut absolument sortir de ce système archaïque » s’agace Sylvain Piet, responsable caprin à la FRSEA Pays de la Loire. « Nous ne sommes impliqués dans la filière chevreau que dans le ramassage et le transport des animaux, mais nous devons prendre notre part pour définir un nouveau modèle économique dans cette filière et avancer sur de la contractualisation » propose Marc Réveillère. « Malheureusement, nous ne sentons pas une réelle volonté des engraisseurs et des abatteurs d’avancer dans ce sens » tempère Samuel Hérault, responsable caprin de la FRSEA Nouvelle Aquitaine. Ecrire un commentaire |
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