1er janvier 2022 : arrêt de la castration à vif des porcelets. Septembre 2021 : à 3 mois de l’échéance, zéro solution ! Aucun cadre de travail, aucun protocole affiché, aucune compensation financière annoncée.
L’attente était forte de la part du maillon production qu’un courage politique vienne annoncer la fin d’une confrontation entre les éleveurs, qui subissent tous les inconvénients d’un arrêté pris début 2020, et les abatteurs qui ne sont pas enclins à payer le différentiel de prix sans pour autant vouloir davantage de mâles entiers dans leurs outils.
Compte-tenu du délai imparti, penser que l’interprofession, dont le fonctionnement est basé sur des discussions entre parties dont les intérêts divergent, pourrait trouver un compromis est illusoire. Et pourtant, il est plus que temps que toute la filière prenne à bras le corps ce changement imminent. Il est plus que temps que le Ministre tranche cette question que tout le monde se pose : qui paie ?
Monsieur Denormandie a signé, le 14 septembre, la reconnaissance de l’AOP Grand Ouest. C’est une très bonne chose. Mais c’est très insuffisant au regard de la situation des éleveurs de porcs ! Il faudra, désormais, une position forte et rapide du Ministre pour répondre aux besoins d’équité entre les éleveurs et de compensation financière pour ceux qui devront encore castrer demain !
Monsieur le Ministre, faites vite ! Les éleveurs ne peuvent plus attendre ! Ils doivent pouvoir connaître, très rapidement maintenant, les modalités d’application de l’arrêté du 24 février 2020, afin de choisir leur voie : mâle entier ou mâle castré sous anesthésie.
Dans un contexte de marché actuellement très défavorable, il est primordial que l'arrêté ministériel qui précisera les contours de l’arrêt de la castration à vif soit clair et mentionne notamment le surcoût lié à la castration sous anesthésie.
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