Le 17 juillet, les députés devaient ratifier l'accord de libre-échange avec le Canada (dit accord CETA). Finalement le vote a été reporté au 23 juillet.
Afin d'alerter des risques qui pèsent sur l'agriculture avec cet accord, la FDSEA et les JA49 ont décidé de rencontrer les députés dans leur circonscription. La rencontre avec le député Philippe Bolo a eu lieu le 15 juillet au Gaec des Sources au Tremblay, chiffres à l'appui.
Car le CETA, c'est des droits de douane nuls pour 65.000 T de viande bovine et 80.000 T de viande porcine mais aussi des contingents de volaille, sucre et éthanol.
Le député Bolo, qui a participé à une mission d'enquête au Canada, s'est voulu rassurant sur l'efficacité des contrôles mis en place par les canadiens et rappelé que les viandes exportés vers l'Europe font l'obet d'une traçabilité particulière. Pas de quoi convaincre les responsables agricoles qui considèrent qu'une nouvelle fois l'agriculture a servi de monnaie d'échange pour que l'accord soit conclu. Entre les conclusions des EGAlim qui demandent plus de qualité aux agriculteurs français, et des importations à bas coûts de produits qui ne respectent pas les standarts européens, il y a vraiment un double discours difficilement entendable par le monde agricole.
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