Dans un contexte de flambée globale des coûts de production, les agriculteurs sont très inquiets face aux nouveaux contrats d’énergie proposés. Que dire aux agriculteurs qui nous interrogent chaque jour sur ce qu’ils doivent faire de propositions de tarifs parfois multipliés par dix ?
Les contrats proposés sont à des niveaux insoutenables. Il faut agir ! Depuis le Conseil Energie du 30 septembre, le cadre européen autorise les Etats membres à aider les PME. Aussi, la FNSEA demande instamment qu’un bouclier tarifaire s’applique aux exploitations agricoles afin de surmonter l’inflation, sans créer une nouvelle crise aux conséquences incontrôlables pour la sécurité alimentaire.
De nombreuses productions ne peuvent se permettre des coupures d’électricité ou de gaz. Bien sûr, toutes les productions vont travailler sur la sobriété pour diminuer les consommations. Mais on ne peut imaginer qu’un bâtiment d’élevage soit privé de ventilation pendant deux heures, que des légumes sous serres ne soient plus chauffés ou que des pommes ne soient plus réfrigérés...
Le secteur agricole doit faire partie des secteurs prioritaires, non seulement pour l’alimentation mais aussi pour la production de gaz et d’électricité renouvelables. Les agriculteurs attendent des réponses qui leur donnent une lisibilité sur l’avenir. Aujourd’hui, force est de constater que la seule mesure de soutien aux entreprises énergo-intensives est inefficiente pour un secteur comme le nôtre à faible marge, qui ne peut répercuter au consommateur final l’intégralité des hausses de coût de production.
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