Face aux nombreux dégâts causés par les choucas des tours, espèce protégée de la famille des corvidés, le Préfet du Maine-et-Loire a autorisé début mai le prélèvement de 635 individus pour faire baisser la pression dans les cultures.
Le Préfet n’a bien sûr pas pris cet arrêté à la légère. Un dossier étayé a été constitué et un comité technique choucas se réunit régulièrement sous l’impulsion de la FDGDON49 pour faire le point sur les populations et les dégâts causés. Et des comptages réguliers sont réalisés.
Oui mais voilà, l’association One Voice a décidé d’attaquer l’arrêté en déposant un recours en référé. L’audience aura lieu le 2 juin au tribunal administratif de Nantes. Quel que soit le résultat, tout cela montre une nouvelle fois le fossé qui se creuse entre une profession agricole qui subit des dégâts sans aucune indemnisation et de l’autre des associations complètement déconnectées des réalités du terrain, bardées de juristes qui passent leur temps à attaquer les décisions de justice, et surtout qui se fichent bien des contraintes de l’agriculture.
Affaire à suivre donc, et d’ici le 2 juin, l’arrêté est toujours valable !
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