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Méthanisation : la filière craint une «rupture» en 2024, à cause des baisses des tarifs d’achats
Le 18/02/2023 à 16:00 I
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«Aujourd’hui, ces tarifs sont peu incitatifs et non adaptés» À l’occasion d’une conférence de presse organisée le 14 février, l'Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF) a dit craindre «une véritable rupture» pour la filière «en 2024», et ce en raison de l’abaissement des tarifs d’achats décidés par l’État en novembre 2020 pour les contrats signés après le 24 novembre de cette même année. «Aujourd’hui, ces tarifs sont peu incitatifs et non adaptés», a déclaré Mauritz Quaak, vice-président de l’AAMF. Et de «constater que des projets ne parviennent plus à obtenir des financements auprès des banques». Par ailleurs, l’AAMF a regretté que cette baisse intervienne alors que les porteurs de projets font face à «des coûts de production en forte augmentation». Afin de pérenniser la filière du biométhane en France, l’AAMF souhaite «une grille tarifaire qui se cale sur le modèle de 2011, avec des indexations» en ce qui concerne l’injection. Du côté de la cogénération, les agriculteurs méthaniseurs souhaitent «un gel de la décroissance des prix mais aussi une revalorisation du tarif à 240 € comme en 2016.». Aujourd’hui, l’AMFF estime que 1 600 unités sont installées en France, avec 966 sites en cogénération et 514 sites en injection. Aujourd’hui, la capacité d’injection en biométhane sur le territoire représente 9 TWh, soit la production en électricité d’un réacteur nucléaire, estime l’AAMF. Ecrire un commentaire |
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