Après des années de conjoncture laitière morose, les indicateurs de marchés sont globalement au vert. Cela fait longtemps qu’ils n’avaient pas atteint ces niveaux. Evidemment, il y aura toujours un expert pour temporiser ces propos. Mais la réalité est là : l’offre de lait diminue et la demande reste dynamique.
En parallèle, la mise en application de la Loi EGALIM visant à améliorer la rémunération des producteurs de lait s’est concrétisée par des négociations commerciales a priori positives pour les industriels laitiers.
Malgré ces points positifs, les producteurs sont toujours dans l’attente d’une traduction concrète sur leurs prix payés et en ont marre d’attendre d’hypothétiques améliorations. C’est un sentiment de démobilisation, de lassitude et de découragement qui prédomine dans les campagnes.
Les organisations de producteurs ont fait le travail en proposant des contrats cadre intégrant la prise en compte des prix de revient. Certaines négociations s’éternisent. Il faudra bien sortir du bois ! La coopération laitière doit être ce déclencheur. Pilotée par des agriculteurs, elle doit prendre l’initiative. Elle aura la responsabilité de la réussite ou de l’échec des EGA. La déclinaison concrète des Etats Généraux de l’Alimentation au service d’une juste rémunération des éleveurs doit constituer les fondements de la coopération.
La FRSEA Ouest avec les sections lait des FDSEA et FNSEA invite l’ensemble des sociétaires des différentes coopératives de l’Ouest à participer aux sections et assemblées générales pour demander des explications et instaurer un véritable débat coopératif. Ne pas participer, c’est laisser le champ libre ! Chacun a sa responsabilité, les producteurs sociétaires ont la leur : celle de faire bouger leur coop !
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