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Basses vallées angevines : une coopération pour préserver l’élevage et la biodiversitéMarie Rullier(FDSEA 49)
Le 18/09/2020 à 16:00 I
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Envoyer à un ami I Imprimer cet article Mesure d'urgence pour les râles des genêts « Un travail collectif a démarré dans les années 80, pour éviter de voir disparaître les élevages et la biodiversité particulière des basses vallées angevines. Eleveurs, naturalistes, collectivités ont voulu trouver des réponses ensemble. Aujourd’hui, d’autres régions nous envient le dialogue construit et les résultats obtenus » explique Dominique Lebrun (Chambre d’Agriculture) à l’occasion d’un échange organisé mercredi à Briollay. « Pour la préservation du râle des genêts, des mesures agro-environnementales ont apporté des solutions, malgré des difficultés parfois. En 2018 et 2020, en complément des MAEC, des parcelles ont été fauchées après le 15 septembre (ou le 1er septembre dans les communs) pour permettre aux râles des genêts de faire une seconde ponte. » En effet, comme l’explique la LPO, cette espèce prairiale est en danger d’extinction et les basses vallées sont un des sites majeurs de reproduction. Suite notamment aux évènements climatiques difficiles qui se sont succédés les années passées, l’année 2019 a connu le plus faible nombre de Râles des genêts jamais enregistré en France. « Notre responsabilité collective est le succès de leur reproduction. » L’opération de mis en défens a donc été ciblée dans un rayon de 200 m autour des mâles chanteurs, qui avaient été repérés au printemps par la LPO, de façon à protéger les nids. Trente exploitations ont accepté d’engager des surfaces pour une année, en contrepartie d’une indemnisation de 360€ à 510€ par hectare, selon les MAEC déjà présentes sur la parcelle. Au total 147 ha n’ont donc pas été exploités jusqu’au 1er ou au 15 septembre selon les situations. 2 ha en « fauche sympathique » le 16 septembre au GAEC la Petite Ferronnière Une démonstration de fauche sympathique a été réalisée par Jean-Yves et Pascal Poulard, associés du GAEC la Petite Ferronnière à Briollay. Ils avaient engagé une parcelle de 2 ha dans la mesure ponctuelle cette année, qui ont donc été fauchés le 16 septembre en vitesse lente et avec une barre d’effarouchement. La moitié de cette exploitation est située en zone inondable, dont une grande partie en prairies couvertes par des MAEC de retard de fauche. « Ici on vit au fil de l’eau » explique Pascal Poulard. En agriculture biologique depuis 10 ans, producteurs d’énergies renouvelables (bois, photovoltaïque et plus récemment méthanisation), les éleveurs regrettent le déclassement des basses vallées des zones défavorisées. En attente des orientations de la future PAC, ils se disent « prêts à avancer encore pour poursuivre l’élevage et sauvegarder le territoire ». Ecrire un commentaire |
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