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Broutards : des éleveurs pris en otage, les chiffres sont plus têtus que les discoursAurélien Teneze
Le 25/09/2020 à 10:54 I
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Tribune de Pierre Marie Caillaud, président de la section bovine de la FDSEA 49 Fin août, la FNB, a rencontré les plus importants exportateurs de broutards français pour avoir des explications sur la situation de l’export d’animaux vifs sur l’Italie. Les exportateurs affirmaient que le marché italien était atone, que l’export de broutards était difficile. Mais, que disent finalement les données transmises par le Ministère de l’agriculture (à partir des remontées des opérateurs de la filière) ? + 1 % d’animaux vifs exportés en Italie ces 2 dernières semaines et autant d’animaux exportés qu’en 2019 depuis le début de l’année. La cotation du jeune bovin italien ne cesserait de s’effondrer ? Faux, les cours du JB à Modène augmentent de 5 centimes cette semaine après 9 semaines de stabilité. Nous sommes complétement dépendants du marché italien ? Oui mais l’Italie est surtout très dépendante des achats français : 83 % des importations des bovins vivants étaient français en 2018 contre seulement 67 % il y a 10 ans. Cela devrait traduire un export dynamique. Ecrire un commentaire |
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