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FNP : la castration des porcelets au cœur des débatsAurélien Teneze
Le 16/06/2021 à 15:05 I
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Envoyer à un ami I Imprimer cet article La FNP a tenu son assemblée générale le 11 juin dans les Pyrénées Atlantiques. Le président d’Inaporc, Guillaume Roué, a toujours la décision de l’ancien ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, en travers de la gorge. Ce dernier, avait, fin janvier 2020, demandé l’interdiction de castrer à vif les porcelets mâles. Cette pratique, certes controversée, répond à des contraintes spécifiques notamment pour des raisons économiques et gustatives. Elle permet en effet d’obtenir des porcs plus gras, tout en évitant l’odeur nauséabonde de verrat que peut dégager à la cuisson le gras de certains mâles « entiers ». L’arrêt de cette castration à vif sera donc effectif le 1er janvier 2022. Les producteurs sont confrontés à trois choix. Première option : castrer les porcelets sous anesthésie locale ou générale, « avec l’obligation de traiter la douleur pendant 24 heures avec un analgésique », a indiqué Patrick Chevillon de l’Institut du porc (IFIP). « Cette tâche reviendra forcément aux éleveurs car il est inenvisageable que les vétérinaires aillent dans tous les élevages réaliser ce type d’opération », a précisé Carole Joliff, secrétaire générale de la FNP. Deuxième option: passer en mâle entier « avec l’obligation de respecter un cahier des charges, les contrôles à l’abattoir et aussi rassurer les clients », a poursuivi Patrick Chevillon. Enfin, troisième option : l’immunocastration avec l’injection du vaccin Improvac. Ecrire un commentaire |
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