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Mercosur : Emmanuel MACRON change de cap et sacrifie l'élevage bovin viande françaisAurélien Teneze
Le 28/01/2018 à 04:18 I
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Envoyer à un ami I Imprimer cet article Emmanuel MACRON a annoncé la signature imminente de l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur. Lors de ses voeux au monde agricole, ce jeudi 25 janvier à Saint-Genès-Champanelle (63), Emmanuel MACRON a annoncé la signature imminente de l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. Pour la Fédération Nationale Bovine "une annonce en contradiction totale avec son discours de Rungis du 12 octobre dernier… et lourde de conséquences pour l’élevage bovin viande français". « (…) Je ne suis pas favorable à ce que nous nous précipitions pour conclure des négociations commerciales dont le mandat a été donné en 1999. (…) Parce que c’est cela dont il s’agit quand on parle du Mercosur (…) c’est d’un mandat de négociations qu’on voudrait voir aboutir sans qu’il n’y ait de rediscussions autour de la table du Conseil européen alors même que nos connaissances sanitaires et environnementales ont profondément changé. (…) Il est donc indispensable que ces négociations soient réactualisées. (…) On ne peut pas se lancer dans cette affaire en quelque sorte dans une fuite en avant ». C’est par ces mots qu’Emmanuel MACRON, à Rungis, le 12 octobre dernier, tenait à rassurer les éleveurs inquiets des négociations en cours entre l’UE et le Mercosur qui pouvaient aboutir à l’entrée sur le marché européen de plusieurs dizaines de milliers de tonnes de viandes bovines sud-américaines. C’est donc avec d’autant plus de stupeur – et de colère – que les éleveurs réunis au sein de la Fédération Nationale Bovine ont pris acte, aujourd’hui, de la déclaration du Gouvernement de sacrifier leur secteur pour conclure un accord dans les tous prochains jours. Alors que le Brésil, principal producteur de viandes bovines du Mercosur, est englué depuis des mois dans une affaire de corruption ayant mis en évidence un vaste réseau de commercialisation de viande avariées et que l’élevage sud-américain est responsable de 80% de la destruction de la forêt amazonienne, la signature de ce traité est incompatible avec l’exemplarité sanitaire prônée par la France et les engagements pris dans le cadre des accords de Paris pour la lutte contre le changement climatique. Face à cette incohérence, les éleveurs s’interrogent : quel cap la France fixe-t-elle à ses éleveurs ? Celui des Etats Généraux de l’Alimentation ou de l’ultra-libéralisation ? Une réponse que devra apporter le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation à l’occasion du prochain congrès de la FNB, organisé le 8 février prochain à Evreux. Ecrire un commentaire |
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