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Agriculture biologique : deux exploitations ont accueilli la commission FNSEA

Marie Rullier(FDSEA 49)
Le 30/09/2022 à 15:45 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
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Agriculture biologique : deux exploitations ont accueilli la commission FNSEA

La qualité en point de mire

Venus des quatre coins de France, les responsables agriculture biologique de la FNSEA ont tenu une commission décentralisée à Angers. A cette occasion, ils ont visité deux exploitations du département pour échanger sur deux filières : produits laitiers et plantes aromatiques et médicinales.

Dire ce qu’on fait !

« Vous avez combien de temps, parce qu’on est bavards ! » lance Pierre Yves Gaborit à l’arrivée du groupe sur la ferme de Maulévrier. Et il y a beaucoup de choses à dire sur cet élevage laitier biologique qui a développé, depuis 1979, une activité de transformation laitière. Pour ses parents Bernard et Geneviève, l’installation en AB était une évidence « même si à l’époque on passait pour des marginaux ». Les parents ont visiblement transmis leur passion à leurs quatre enfants, qui travaillent tous aujourd’hui sur l’exploitation et à la laiterie. L’alimentation des 120 jersiaises, « les laitières par excellence », est basée sur des prairies temporaires multi-espèces (foin séché en grange), des méteils, de la luzerne, des betteraves fourragères et du maïs. Depuis plus de 40 ans, la qualité est le maître mot, des fourrages jusqu’aux produits transformés. L’irrigation à partir de réserves (dont une alimentée par les eaux de la laiterie) permet de sécuriser la production. Quelques porcs sont élevés pour valoriser le petit lait. En plus de la production de lait de la ferme, la laiterie transforme la production d’autres exploitations bovines, caprines et ovines, pour un total d’environ 5 millions de litres de lait. Cela permet de développer une gamme diversifiée : lait frais, yaourts, beurre, fromages, desserts, etc. La distribution passe par les magasins spécialisés biologiques et des fromageries. La baisse de consommation des produits AB depuis 2020 nécessite des efforts supplémentaires pour trouver des débouchés, et valoriser la totalité des volumes des exploitations adhérentes. Pour dynamiser la consommation, Hélène, en charge de la commercialisation, est favorable à une communication à tous les échelons, des producteurs aux distributeurs. « Il faut dire ce qu’on fait, comment on travaille ! nous formons les points de vente, nous expliquons pour mettre en valeur nos produits. ».

Assurer la qualité du produit

Changement de décor à Chanzeaux, où Laurent Martineau accueille le groupe devant un bâtiment où la dernière récolte de pissenlit est en train de sécher. Promoplantes produit des plantes aromatiques et médicinale sur environ 300 ha : 75ha en propre et le reste en contrat avec une quarantaine d’agriculteurs. Environ 30% de la production est certifiée AB. Au total, ce sont environ 600T de plantes sèches qui sont produites chaque année. L’entreprise produit essentiellement pour des laboratoires d’extraction végétale, pour des produits santé et bien-être. Elle embauche 12 permanents et des saisonniers. « La saison va de mi-avril à la fin de l’année. Nous commençons avec des récoltes de fleurs et de feuilles, puis en fin de saison nous récoltons des racines. » 50 à 60 espèces différentes peuvent être produites, en fonction des besoins du marché, dans ce bassin historique de la camomille. « Après séchage, les plantes sont conditionnées et stockées sur place avant expédition ». Les exigences de traçabilité et de qualité sont élevées : chaque lot est identifié dès la récolte, et subit une dizaine d’analyses avant de pouvoir être commercialisé. Certaines adventices, comme le séneçon ou le datura, peuvent entraîner des refus de lots. Les principaux problèmes en agriculture biologique proviennent de contaminations par des phytosanitaires provenant de parcelles voisines, en particulier le prosulfocarbe au moment du semis des céréales. Une quantité infime peut être détectée et occasionner le déclassement du lot. Les contrats sont confiés à des agriculteurs qui peuvent irriguer leur parcelle. Les cultures de PPAM entrent dans la rotation avec les grandes cultures et prairies temporaires.

 

   

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